Meine 7 Tipps gegen “le mal du pays”

De manière générale quand on voyage, ce sont des voyages de court terme et on est rarement touché par le mal du pays, ou en allemand : das Heimweh. Personnellement, j’ai voyagé plusieurs fois déjà dans ma vie  – la plupart étant des voyages en groupe ou scolaire – mais c’est bien la première fois que j’ai ressenti le mal du pays.


Le mal du pays se manifeste de bien des manières différentes chez les personnes, bien que d’une certaine façon cela reste – plus ou moins – le même sentiment.

Pour ma part, ce n’était pas tant le fait qu’autour de moi on parlait une autre langue ou quoique ce soit d’autre, mais le changement radical d’ambiance entre la grande ville d’où je viens (Marseille) et Tübingen, une plus petite ville et en conséquence, plus calme. Ce changement n’était, certes, pas désagréable, mais complètement différent, et je reconnais que au départ, j’avais l’impression que quelque chose me manquait, et c’est très exactement là que le mal du pays s’installe.

En passant d’un cadre spécifique à son extrême opposée, on se sent forcément perturbé, et ce n’est en soit rien de mal. Das Heimweh est quelque chose qui s’arrange avec le temps mais aussi avec ce qui nous entoure, en y mettant du sien.

Il y a bien des façons d’y faire face mais je tenais quand même à partager celles que je me suis trouvée, et que donc j’ai personnellement utilisé, et qui vous seront, je l’espère, utile dans le futur.

1. Découvrir la ville  

On arrive dans un nouvel endroit, donc forcément, on se sent perdu et nous avons peu voire quasiment aucune marque, d’où la nécessité à mon sens, de se faire une première idée de l’endroit où l’on va habiter. Mieux on le connaît et mieux c’est.

Les deux premiers jours, j’avais fait un grand tour pour savoir à quoi ressemblait la ville de manière générale.
Plus simplement : c’est se perdre dans la ville une fois, pour ne plus se perdre après.

2. S’informer

Pour se sentir moins déstabilisé !Et ce, à propos de tout. Ça peut être les bus, les magasins – alimentaires ou non, repérer l’université, les différentes bibliothèques, ce qu’elles proposent…
Le but est de se sentir de plus en plus à l’aise.

3. Tenir un « Reisetagebuch »

A force de sortir, même tout simplement en ville, écrire sa journée permet de faire un récapitulatif, de voir les habitudes qu’on prend, et puis aussi d’une certaine manière tenir une certaine routine en tenant ce journal. Pour ma part ça me permet de garder un rythme mais aussi de faire un peu un bilan de ce que j’ai pu faire et aussi pour plus tard de me souvenir plus en détail de ce que j’ai vécu dans le pays d’accueil.

4. Aller toujours plus login


C’est-à-dire découvrir plus que la simple ville. Ce qui l’entoure et les villages/villes/monuments dans les alentours sont aussi un bon moyen de se faire, d’un côté, des souvenirs, du sport mais de l’autre aussi, l’objectif principal : se sentir plus à l’aise. Quand on connaît mieux ce qui nous entoure,  on se sent forcément mieux.

5. Garder le contact

Que ce soit avec la famille et les amis que l’on n’a pas pu mettre dans la valise, ou bien ceux avec qui on est venu dans cette nouvelle terre inconnue! 

6. Retrouver la maison d’une manière ou d’une autre

C’est-à-dire faire des activités que l’on faisait en famille mais seul, comme regarder un film/série que l’on regarde habituellement avec sa famille, ou bien autre chose dans la mesure du possible. 

7. S’exercer à parler la langue du pays d’accueil

Car c’est aussi pour ça que vous êtes venus. Cela permettra, d’une part, progresser dans la langue, et d’autre part écarter l’éventuelle gêne ou peur qui peut se manifester quand on doit parler autre que sa langue natale.
Pour cela, il y a des tandems proposés sur des groupes Facebook. C’est assez pratique pour apprendre à connaître de nouvelles personnes tout en s’exerçant en en créant du lien sociale.


Finalement, pour résumer, contre le mal du pays il faut prendre l’air, prendre des habitudes, se mettre à l’aise petit à petit et ne pas hésiter à découvrir, car mieux on connaît le cadre, plus on s’y sent chez soi. 

Bien sûr, tout ce qui a été dit auparavant sont des choses qui peuvent se faire en étant seuls, mais c’est mieux quand on est plusieurs – pour certains points. 

En tout cas c’est tout pour moi, 

Thanks for coming to my TED Talk ! 😀

Fatouma  | 

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